Publié le 5 Septembre 2010

Rassemblement pour Gens du voyage et Roms

 

Devant la politique xénophobe du gouvernement, le discours sécuritaire de N SARKOZY à GRENOBLE, l’expulsion des Roms et des gens du voyage du territoire français, la volonté d’appliquer la double peine aux Français issus de l’immigration, à l’appel des associations humanitaires, les organisations syndicales et partis politiques de gauche, 150 à 200 personnes se sont réunis le samedi 4 septembre 2010 à 10 heures place Bassompierre à SAINTES.

Jean Pierre BOUCHET, Président de la Ligue des Droits de l’Homme à SAINTES, a lu le communiqué commun des signataires. Il a rappelé les tristes périodes de l'histoire de France récentes, et a souhaité que cela ne se reproduise pas en 2010.

 

Rosita BRUN, la Présidente de l’association ASVG17 (gens du voyage) a pris la parole pour expliquer leur mode de vie (travail dans le Médoc pendant l’été, travail en Champagne à partir de mi-septembre, etc.) et regretter le manque de plus en plus fréquent  de lieux de stationnement, malgré les lois en vigueur.

Il nous faut rester mobilisés.

Ne reproduisons pas les pages noires de notre histoire.

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Publié le 27 Août 2010

Rien n’est joué !
Le 7 septembre,
imposons nos revendications !

Après les fortes mobilisations du premier semestre, et notamment le 24 juin dernier, (plus de 18 500 manifestants en Charente-Maritime soit 10 000 de plus que le 27 mai La Rochelle plus de 9 500, Rochefort plus de 4 000 et Saintes plus de 5 000) les multiples initiatives qui ont ponctué l’été, notamment le rassemblement intersyndicale devant la Préfecture le 13 juillet 2010 montrent la détermination des salariés à faire entendre leurs revendications et leurs propositions concernant le projet de réforme des retraites dont le contenu est injuste et inacceptable.

 

La période estivale a été marquée par la persistance de la crise économique et sociale - la situation du chômage s’aggravant encore notamment pour les jeunes - et par l’annonce de mesures de rigueur supportées essentiellement par l’ensemble des salariés. Le gouvernement poursuit une politique inadaptée en terme d’emplois et de pouvoir d’achat qui accroît les inégalités.

Au moment où le projet de réforme des retraites va être examiné par le parlement, les organisations syndicales rappellent leur ferme opposition à celui-ci. Cette réforme ne répond pas aux enjeux actuels. Les questions d’emploi notamment pour les jeunes et les seniors, celles des inégalités hommes-femmes, de la pénibilité, d’un financement durable appuyé sur une autre répartition des richesses produites, non seulement ne sont pas traitées, mais font porter à plus de 85% les efforts sur les salariés.

La remise en cause des 60 ans avec le report à 62 et 67 ans des âges légaux va fortement pénaliser les salariés et notamment ceux ayant commencé à travailler jeunes, ceux ayant des carrières chaotiques et incomplètes, en particulier les femmes

 

Les organisations syndicales considèrent aujourd’hui que rien n’est joué et appellent tous les salariés du privé et du public, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraités à poursuivre la construction d’une mobilisation de grande ampleur et à faire du 7 septembre prochain une journée massive de grèves et de manifestations.

Le gouvernement et les parlementaires doivent entendre la mobilisation des salariés et répondre à leurs revendications pour d’autres choix en matière de retraites, d’emploi et de pouvoir d’achat. Les organisations syndicales se réuniront dès le 8 septembre (le 09 septembre 2010 en Charente-Maritime) pour analyser la situation et décider des suites unitaires à donner rapidement à la mobilisation.

 

3 RASSEMBLEMENTS EN CHARENTE-MARITIME

A 10 H 30 LE 7 SEPTEMBRE 2010

 

                      LA ROCHELLE -  GARE SNCF
                    ROCHEFORT  -  PLACE COLBERT
                     SAINTES - PALAIS DE JUSTICE

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Publié le 25 Août 2010

Toutes les organisations ont participé à la réunion du 23 août 2010. Nous sommes bien dans un processus d’action et de mobilisation qui tient dans la durée face à un gouvernement en difficulté qui tente de se dédouaner des questions sociales en polarisant le débat sur les questions sécuritaires. Les décisions inacceptables prises à ce sujet ont amené la CGT à répondre positivement à l’appel de la Ligue des Droits de l’Homme et à participer aux initiatives citoyennes qui auront lieu le 4 septembre 2010.

L’ensemble des organisations syndicales a pointé le caractère inédit de cette rentrée pour différentes raisons :

Le nombre d’initiatives recensées durant la période estivale ;

Le fait que les 8 organisations syndicales aient pu décider ensemble d’une journée d’action aussi tôt dans le calendrier ;

Le contexte économique et social extrêmement préoccupant pour l’ensemble des salariés ;

Tous les ingrédients sont donc réunis pour réussir un grand 7 septembre.

Rappelons que depuis le 23 mars 2010, ce sont d’abord 800 000 salariés qui ont manifesté puis 1 million le 27 mai et enfin 2 millions le 24 juin.

Après les échanges sur toutes ces questions, est venue la question des suites du 7 septembre.

La CGT a proposé aux organisations de se revoir avant le 7 septembre pour débattre et envisager les suites en fonction du niveau de préparation et de mobilisation perceptible avec la proposition d’anticiper une nouvelle initiative en septembre, avant le 29. Et ce pour plusieurs raisons.

D’abord parce qu’un certain nombre de secteurs professionnels nous ont alerté sur la difficulté liée à la nouvelle loi sur le service minimum. La procédure parlementaire accélérée qui nécessite une certaine réactivité et le besoin de donner des perspectives d’action rapidement après le 7 tout en tenant compte que la position de notre organisation est de ne pas se laisser enfermer dans le calendrier parlementaire. La bataille contre le CPE nous a montré que nous pouvons être efficaces même quand les projets sont votés.

Les organisations syndicales n’ont pas rejeté l’idée d’une nouvelle perspective en septembre. Tout le monde a convenu que le niveau de mobilisation du 7 septembre sera déterminant pour prendre une nouvelle décision, c’est l’objet de la rencontre du 8 septembre qui se déroulera à la CGT à 14 heures.

A noter que les autres organisations adhérentes de la CES considèrent que la journée de mobilisation européenne du 29 septembre ne peut pas être considérée comme une étape de la mobilisation sur les retraites.

Notre réunion de rentrée, avec l’ensemble des fédérations et des unions départementales, nous permettra de préciser notre stratégie.

Vous avez constaté que FO n’est pas signataire du communiqué. Alors que le 29 juin, nous parvenions sans difficulté à élaborer un appel large pour le 7 septembre, ils sont venus hier avec l’exigence, sans concession, que figure dans le communiqué le retrait ou l’abandon du projet de loi en sachant pertinemment que cette proposition mettrait l’unité syndicale en difficulté. Nous pensons que ce n’est pas sans lien avec la stratégie de division observée depuis de nombreux mois par FO. Ils ont réaffirmé qu’il serait présent le 7 septembre.

Cette situation va sûrement créer des complications dans les réunions unitaires prévues dans les professions et les territoires. Nous vous proposons d’apprécier en fonction de vos réalités et de vos relations avec cette organisation l’attitude à avoir dans ces réunions.

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Publié le 18 Août 2010

Euromanif le 29 Septembre 2010, Bruxelles

Non à l’austérité

 Priorité à la croissance et l’emploi

Chères/ chers collègues,

La CES appelle à manifester massivement le 29 septembre 2010 à Bruxelles et dans les pays de l’Union européenne contre l’austérité, pour l’emploi et la croissance.

Face aux plans de rigueur imposés par les gouvernements, avec le soutien de la Commission européenne, il est crucial que la FSESP et ses affiliés se mobilisent, de nouveau, le plus largement possible à Bruxelles.

Notre message est clair, nous refusons que les salariés du public, qui sont loin d’être des privilégiés, paient le prix fort pour une crise dont ils ne sont pas la cause. Les réductions d’effectifs et de salaires nuiront à l’emploi, à la qualité du service public et à la relance économique.

La FSESP appelle à de réelles alternatives aux coupes budgétaires pour combler les déficits publics et assurer le financement des services publics, telles que des moyens véritables pour lutter contre les paradis fiscaux et la fraude fiscale et pour une fiscalité progressive. Dans cette optique, et conformément à notre charte pour une fiscalité juste, nous soutenons la campagne de la CES pour une taxe sur les transactions financières (des informations sur cette campagne suivront ultérieurement).

Afin d’assurer une grande visibilité aux salariés du public, un bloc FSESP sera organisé dans le cortège de la CES. Nous vous invitons à nommer un maximum de délégués pour former ce bloc FSESP, nous comptons notamment sur une forte mobilisation des affiliés belges et des pays limitrophes.

Dans la mesure du possible, nous encourageons les participants à manifester en tenue professionnelle, infirmiers, sapeurs-pompiers, gardiens de prisons et autres.

Des informations et tracts sont disponibles à http://www.etuc.org/r/1533.

Je vous prie de renvoyer la fiche de participation à Véronique Vandenabeele, vvandenabeele@epsu.org, le plus tôt possible, merci d’avance.

En solidarité,

Carola Fischbach-Pyttel

Secrétaire Générale

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Publié le 12 Août 2010

INDECOSACOMMUNIQUÉ INDECOSA-CGT

 

PRIX DU LAIT : LES CONSOMMATEURS ONT LEUR MOT A DIRE ?

 

 

Depuis plusieurs semaines une partie des producteurs invite les consommateurs à boycotter les marques qui ne leur payent pas suffisamment le litre de lait. Si nous soutenons toute initiative visant à rendre plus transparente et plus équitable la fixation du prix du lait, nous souhaitons que le consommateur ne soit pas cantonné à un rôle de « figurant ». La régulation des prix doit se faire « de la chaîne de traite au rayon du supermarché ». Un accord concerté avec tous les acteurs de la filière éviterait que consommateurs et salariés soient les marges d’ajustement des industriels et de la grande distribution. En effet, ce qui interpelle les consommateurs et les agriculteurs ce sont bien les dividendes que s’octroient les actionnaires de ces entreprises. Nous devons également nous interroger sur la « contractualisation » qui a montré ses limites. Effectivement l’année dernière les entreprises de l’agroalimentaires ont obtenu dans cet accord un alignement des prix français sur les prix allemands. Aujourd’hui le litre de lait allemand est à 0,26€, ce qui est bien en deçà du prix de revient « français ». Pour INDECOSA-CGT cette situation aura à plus ou moins long terme deux conséquences majeures, cela va :

légitimer la position gouvernementale qui souhaite réduire à nouveau le nombre d’exploitations pour ouvrir davantage les portes à l’agro-business.

favoriser implicitement un modèle agricole contraire au développement d’une production de proximité éthique socialement et respectueuse de l’environnement.

 

INDECOSA-CGT demande au Premier Ministre d’organiser de toute urgence une table ronde à Matignon pour remettre à plat le système de fixation du prix du lait. Cela doit se faire avec tous les acteurs de la filière et les représentants des consommateurs. Nous devons ensemble fixer les bases d’une régulation des prix par des critères comparables au commerce équitable. De même, nous devons intégrer un mécanisme de fixation des « prix flottants » pour ne pas subir les conséquences de la volatilité des cours mondiaux et de la conjoncture économique de notre pays. Malgré tout, deux paramètres devront être pris en compte en priorité : le coût de la vie et le prix de revient du lait. Enfin, il est important de proposer des solutions alternatives de proximité pour que les producteurs puissent commercialiser eux-mêmes leur lait.

 

Montreuil, le 11 août 2010

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Publié le 10 Août 2010

Face à la xénophobie et à la politique du pilori : Syndicats, partis, associations

appellent à manifester

le samedi 4 septembre 2010

A SAINTES

Place BASSOMPIERRE

à 10 Heures.

Une avalanche de discours et d’annonces provocatrices s’est abattue depuis plusieurs jours sur notre pays. Jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, on entend des propos qui étaient jusqu’à présent l’apanage de l’extrême droite. Le président de la République, lui-même, montre du doigt des communautés et des groupes sociaux entiers, stigmatise les Roms, les Gens du voyage, les étrangers, les Français qui ne sont pas « de souche », les parents d’enfants délinquants, etc. Ce faisant, il ne lutte en rien contre la délinquance, qui est répréhensible pour tout individu sans distinction de nationalité ou d’origine : il met délibérément en cause les principes qui fondent l’égalité républicaine, alors que déjà une crise sociale et économique d’une extrême gravité menace la cohésion de la société tout entière.

En quelques jours, les plus hautes autorités de l’Etat sont passées de l’exploitation des préjugés contre les Gens du voyage au lien, désormais proclamé, entre immigration et délinquance, puis à la remise en cause de la nationalité française dans des termes inédits depuis 1945. Ce qui est à l’œuvre dans cette démarche s’inscrit dans une logique de désintégration sociale porteuse de graves dangers.

Il ne s’agit plus du débat légitime en démocratie sur la manière d’assurer la sûreté républicaine, mais bien d’une volonté de désigner comme a priori dangereuses des millions de personnes à raison de leur origine ou de leur situation sociale. Quelle que soit la légitimité que confère l’élection, aucun responsable politique n’a reçu mandat de violer les principes les plus élémentaires sur lesquels la République s’est construite.

Parce que le seuil ainsi franchi nous inquiète pour l’avenir de tous, nous, organisations associatives, syndicales et politiques diverses mais qui avons en commun l’attachement aux principes fondamentaux de la République laïque, démocratique et sociale, rappelons avec force que l’article 1er de la Constitution « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion », et que toutes propositions qui méconnaîtraient cette règle fondatrice de la démocratie constituent une atteinte à la paix civile.

Nous n’accepterons sous aucun prétexte que le nécessaire respect de l’ordre public soit utilisé pour créer des distinctions entre les habitants de ce pays et désigner des boucs émissaires.

Nous appelons donc l’ensemble des citoyens de ce pays à manifester publiquement leur opposition aux stratégies de stigmatisation et de discrimination et aux logiques de « guerre » qui menacent le vivre ensemble. A cet effet, nous proposerons dans les prochains jours à la signature en ligne un « Appel citoyen » refusant toute politique de la peur ou de la haine. Et nous appelons à un grand rassemblement citoyen à l’occasion du 140e anniversaire de la République, le samedi 4 septembre Place de la République à Paris, à 14h00, et partout en France, pour dire ensemble notre attachement à la liberté, à l’égalité et à la fraternité qui sont et qui resteront notre bien commun.


Signataires : AC ! Agir ensemble contre le chômage, Les Alternatifs, Les amoureux au banc public, Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM), Association France Palestine Solidarité (AFPS), Association des Marocains en France (AMF), Association nationale des Gens du voyage catholiques (ANGVC), Association républicaine des anciens combattants (ARAC), ATTAC, Autremonde, Cedetim, Confédération française démocratique du travail (CFDT), Confédération générale du travail (CGT), La Confédération Paysanne, La Cimade, Le Cran, Droit au logement (DAL), Emmaüs France, Europe Ecologie, Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase), Fédération des associations de solidarité avec les travailleurs immigrés (FASTI), Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (FNARS), Fédération SUD Education, Fédération syndicale unitaire (FSU), Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), FNASAT-Gens du voyage, Fondation Copernic, France Terre d’Asile, Gauche unitaire, Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI), Les Jeunes Verts, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Ligue de l’enseignement, Marches européennes, Médecins du Monde, Le Mouvement de la Paix, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), le Parti communiste français (PCF), le Parti de Gauche, le Parti socialiste (PS), Réseau d’alerte et d’intervention pour les droits de l’Homme (RAIDH), Réseau Education Sans Frontière (RESF), SNESUP-FSU, SOS Racisme, Syndicat des avocats de France (SAF), Syndicat de la magistrature (SM), Union syndicale Solidaires, Les Verts.

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Publié le 29 Juillet 2010

 

La rentrée sociale sera brûlante !

Le 7  septembre,

tous en grève et dans la rue !

        

 

Le gouvernement et le patronat ont la ferme volonté de faire payer la réforme des retraites aux seuls salariés et retraités : report de l’âge légal à 62 ans ; recul de 65 à 67 ans de l’âge ouvrant droit au taux plein ; allongement à 41,5 ans de la durée de cotisation ; maintien de la décote ; attaque contre la catégorie active dans la Fonction publique, balayant d’un revers de main la reconnaissance de la pénibilité ; remise en cause de tous les droits à départ anticipé.

 

Si elle est appliquée, il s’agira d’une des réformes les plus dures menées en Europe.

Totalement injuste, ce projet fait reposer 85% de l’effort financier sur les seuls salariés.

Les différentes mesures de recul de l’âge de départ conduiront à ce que d’ici 2016, un million d’emplois ne soient plus disponibles pour les jeunes arrivant sur le marché du travail.

Auxquels s’ajouteront les 300 000 emplois supprimés par le gouvernement dans la Fonction publique d’ici 2012! Comment peut-on demander aux salariés de travailler plus longtemps alors que les jeunes subissent un taux de chômage de 20% et que 2 salariés sur 3 n’ont plus d’emploi à 60 ans ?

Comment peut-on durcir les règles de calcul des pensions et faire croire que les fonctionnaires seraient des privilégiés alors que la pension moyenne d’un agent territorial est de 1191€, la pension moyenne des régimes étant elle de 1288€ ?

Comment peut-on imposer l’augmentation des cotisations retraite alors qu’un agent

de la Fonction publique ne cotise que sur son régime de base, et que son collègue du privé cotise sur son régime de base et sur les régimes complémentaires qui englobent toute la rémunération ?

Dans le même temps, le gouvernement décrète le gel des salaires dans la Fonction publique.

En taillant dans les dotations financières, il entend en outre contraindre les collectivités locales à supprimer massivement des emplois publics. Autant de ressources en moins pour les retraites !

Les chiffres de la rentrée

Moins 480 €

en catégorie C

Moins 600 €

en catégorie B

Moins 840 €

en catégorie A

Ce sera le montant moyen de la ponction opérée sur 10 ans sur nos fiches de paye du fait de l’augmentation du taux de la cotisation retraite dans la Fonction publique.

Moins 16%

D’après les prévisions d’inflation, ce sera, depuis 2000, la perte de pouvoir d’achat du point d’indice en 2013 si le gouvernement maintient le gel du point.

 

Les solutions durables de financement de nos régimes de retraites se trouvent ailleurs que dans les poches des fonctionnaires et agents publics !

C’est clair, Sarkozy et Parisot programment la baisse des salaires et des pensions, une aggravation du chômage et une accélération de l’offensive contre les services publics et la Fonction publique !

Ne les laissons pas faire !

Le 24 juin, des centaines de milliers d’agents territoriaux étaient en grève et dans la rue. Nous pouvons et devons amplifier ce rapport de force !

Les organisations syndicales dans leur ensemble refusent aujourd’hui le diktat du gouvernement et du Medef et elles appellent toutes à l’action.

Le 7 septembre, tous ensemble, public-privé, soyons massivement en grève et dans la rue pour mettre en échec le gouvernement et exiger des choix de progrès social !

Les chiffres de la rentrée

22,6 milliards d’€

C’est le coût du projet de réforme des retraites pour les salariés.

4,4 milliards d’€

C’est le montant de la participation symbolique demandée par le gouvernement aux entreprises et hauts revenus pour les retraites.

20 milliards d’€

C’est ce que rapporterait, en euros, la mise à contribution des revenus financiers des entreprises, s’ils étaient soumis à la cotisation retraite patronale.

C’est aussi, en dollars, le montant estimé de la fortune personnelle de Liliane Bettencourt !

10 milliards d’€

C’est selon la Cour des Comptes ce que peut rapporter pour les retraites la mise à contribution des revenus non soumis à cotisation (intéressement, stock options, participation,…).

 

La CGT revendique :

Pour tous, privé et public, le droit à la retraite à 60 ans, avec une pension à 75 % du salaire pour une carrière complète, avec une meilleure prise en compte de la pénibilité et aucune pension inférieure à 1600 €.

Un financement mettant fortement à contribution les profits des entreprises et les hauts revenus.

Des augmentations salariales assises sur la valeur du point d’indice, permettant le rattrapage des pertes subies depuis des années.

Un plan de titularisation et une limitation stricte du recours au non-titulariat.

L’arrêt de la casse méthodique de la Fonction publique et la mise en oeuvre des moyens financiers permettant de répondre aux besoins de la population, ce qui implique l’arrêt de toute politique de gel et le retrait du projet de réforme des collectivités.

 

Le 7 septembre,

parce que nous pouvons gagner,

tous dans l’action !

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Publié le 15 Juillet 2010

 

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mardi, 13 juillet 2010,

Une intervention présidentielle qui conforte

l’exigence de la mobilisation.

 


Lors de son intervention télévisée du 12 juillet, le président de la république a confirmé le contenu du projet de loi sur la réforme des retraites qui sera soumis aujourd’hui au Conseil des ministres.

Comme indiqué dans le communiqué de la CGT du 8 juillet, ce projet de loi n’a subi aucune modification, le gouvernement montrant en cela son refus d’entendre les salariés. Cette posture n’est pas pour surprendre. On se souvient que Messieurs Juppé et De Villepin tenait le même langage quelques heures avant de plier sous la pression populaire.

Sur le fond, il n’y a donc rien de nouveau et le président n’a fait que répéter ce qu’il martèle depuis déjà plusieurs mois, n’hésitant pas à manier le mensonge et l’omission. Ainsi, il prétend que tous les salariés qui ont commencé à travailler avant 18 ans partiront avant 60 ans. C’est un mensonge parce que cette possibilité ne serait ouverte qu’aux salariés qui ont commencé à travailler à 17 ans ou avant, et qui ont cotisé sans discontinuer. Nombre de salariés concernés qui ont connu le chômage et/ou la maladie ne pourraient accéder à ce dispositif.

Autre mensonge, le président affirme qu’il ne baissera pas les pensions. Comment peut-il tenir un tel propos alors qu’il sait très bien que les mesures imposées aux salariés et retraités par les réformes passées se traduisent d’ores et déjà par une « économie » de plusieurs dizaines de milliards d’euros. Cette « économie » correspond bien à un rabougrissement des pensions. La question de l’emploi a été la grande absente de l’intervention présidentielle. C’est pourtant un des leviers essentiels pour financer durablement les retraites. La CGT estime que le plein emploi permettrait d’assurer la moitié des financements nécessaires. Assurément, la meilleure réponse réside dans la mobilisation.

Dès ce jour, des dizaines de rassemblements unitaires se sont tenues dans l’ensemble des territoires pour montrer au gouvernement que les salariés ne s’en laisseront pas compter. Par ailleurs, des délégations CGT ont remis dans les préfectures les cartes pétitions signées (plus de 553 000). Malgré une chaleur estivale qui invite plutôt à l’indolence, les organisations de la CGT sont sur le pont et travaillent d’arrache-pied, aux côtés des autres organisations syndicales, à une rentrée offensive avec un premier rendez-vous d’envergure le 7 septembre.

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